Généalogie DOUBLIER-MORIN

Liens Page d'accueil  Liste d'ascendance Liste des familles Liste des communes

 

GRENET

   Testament olographe (extrait)

Famille alliée DOUBLIER par l'intermédiaire BEAUFORT

Germain GRENET, décédé avant 1768, et Marie Jeanne MORIN, aussi décédée avant 1768, ont eu 1 fils :

Jean Baptiste, régisseur du domaine de Faronville, désigné comme bourgeois de Paris dans certains actes notariés, décédé avant 1799, marié le 11 octobre 1768 à Faronville avec Anne Thérèse ROUSSEAU, née en 1749, retirée à Toury où elle décède le 10 mars 1830. Ils ont eu 5 enfants :

  •  Marie Thérèse, mariée avec Bernard Narcisse SEMICHON, né en 1777, libraire à Orléans.

     Marie Joséphine, mariée avec Théodore PINSON, marchand.

     Anne Jean François, laboureur et maître de poste à Toury, marié avec Marie Jeanne Caroline PELE. Ils ont eu 3 enfants : Emélie Caroline née en 1802 ; Appolline Amélie, née le 25 février 1803 ; Henry Léon, né le 30 décembre 1804, maître de poste à Toury, puis à Etréchy (S et O).

     Etienne François Amable, né en 1776, décédé avant 1859, cultivateur à Melleray (Outarville), époux de Marie Thérèse Charlotte LELUC. Ils ont eu 4 enfants : Anne Amable, décédé le 2 juin 1865 à Orléans, cultivateur à Donville, marié avec Anne Scolastique MARCHON, née le 9 décembre 1805 ; Marie Joséphine, mariée avec Laurent Florentin POISSON, cultivateur à Foujeu (Atray) ; Julie Adèle, décédée en 1832, mariée avec Louis Narcisse LARTHEAU, cultivateur à Izy ; et Léon Dominique, né le 10 août 1811, cultivateur, mariée avec Marie Zoé Elisa FLEURY.

     Marie Adélaïde, né le 30 avril 1782 à la paroisse St Martin Marcel à Paris, décédée le 17 août 1816 à Bazoches les Gallerandes, mariée en 1es noces le 17 avril 1804 à Faronville avec Jean François DUGUET, laboureur à Landreville, décédé le 13 septembre 1804, puis en 2èmes noces le 21 octobre 1805 à Bazoches les Gallerandes avec François Alexis BEAUFORT.

  • Extrait du testament olographe de Anne Léon Henry de PHELIPPES

    Prêtre du diocèse de Paris, dernier Doyen du Chapitre de St Marcel de Paris et ancien magistrat, propriétaire du domaine de Faronville. (Testament écrit en 1810 et décès en 1814)

    "…Je donne et lègue à dame Anne Thérèse Rousseau, veuve de Jean Baptiste Grenet, en reconnoissance des soins qu'elle n'a cessée d'apporter dans ma maison de plus de quarante ans, et surtout pendant le trouble révolutionnaire où j'aurais manqué de tout secours tant pour les aliments que pour les vêtements dont je pouvais avoir besoin sans son dévouement et son attachement pour me procurer ce qui pouvait m'être journellement d'une absolue nécessité, service que je n'oublieray jamais et que moy seul peut apprécier et ne trop assez reconnoitre, en conséquence, je lui donne et lègue en pleines propriétés mes fermes de Crottes et de Donville et terre qui en dépendent et font parties sans aucune réserve pas même les fermages qui pourroient être dus lors de mon décès par les fermiers qui les exploiteront pour lors. Je donne et lègue en outre à la ditte dame Grenet mon écuelle d'argent, une demi douxaine de couvert d'argent avec une cuillère à ragout, dix paires de draps, cinq douxaines de serviettes avec une nappe par douxaine, le tout à son choix, plus l'armoire qui est près de la fenestre de la chambre n° 3, laquelle ne contient que les hardes chemises et autres objets spécialement affectés à mon usage, et en cas de décès de la ditte dame Grenet avant moy ce qui seroit une grande perte pour moy, lesdits legs faits en sa faveur seront à son défaut recueillis par ses enfants et petits enfants par égales portions. Plus je ratifie la donation que j'ay faite à la ditte dame veuve Grenet que je lui ay faite de la ferme et métairie de Labrière par acte devant Me Johannet notaire à Orléans. Quant au mobilier garnissant la maison que j'occupe à Toury, dont j'ay seulement la jouissance pendant ma vie, je le donne et lègue en pleine propriété et tel qu'il se comportera lors de mon décès sans en rien réserver à la susditte dame veuve Grenet, et à son défaut, à ses enfants et petits enfants.

    Je donne et lègue également aux enfants ou petits enfants de la ditte dame veuve Grenet sans rien réserver tous mes habits et linges de corps à mon usage, c'est à dire toute ma garde robe des pieds à la tête…

    …Je donne et lègue au sieur Augustin Rousseau et à sa femme, quatre cent francs de rente viagère laquelle rente ne sera éteinte qu'après le décès du dernier mourant…

    …Je donne et lègue à Appolline Grenet cent cinquante francs une fois payé…"